Lorsqu’on doit acheter un gant, on pense souvent à toute une série de choses, comme cuir ou textile, ou encore été ou hiver. Mais on oublie souvent qu’un gant, c’est bien plus qu’un simple gant moto. C’est un ensemble de pièces mises bout à bout et qui forme ce qui protégera les mains du motard. Voici donc un petit article qui revient sur ces différentes pièces qui confèrent sécurité, agilité, résistance, etc.
La partie supérieure du gant moto
La partie supérieure, c’est celle qui couvre le dos de la main. Il doit être épais et résistant, car c’est lui qui subira le plus les affres du temps et les intempéries. De plus, il doit pouvoir protéger la main et les articulations des impacts en cas de chute de moto. Mais aussi en cas de projections de gravillons ou de mouches lorsqu’on roule à moto en campagne, par exemple.
Cette partie est souvent constituée de peaux naturelles robustes. On utilise pour cela généralement de la peau de bovins (vaches, etc.).
Pour renforcer, on fait aussi usage de languettes de plastique afin de rigidifier la partie.
Enfin, des bandelettes sont généralement insérées entre les doigts pour relier les parties supérieure et inférieure du gant et assurer une bonne ventilation. Car, comme pour les casques moto, la ventilation est primordiale pour se sentir bien.
Enfin, des bandelettes sont généralement insérées entre les doigts pour relier les parties supérieure et inférieure du gant et assurer une bonne ventilation. Car, comme pour les casques moto, la ventilation est primordiale pour se sentir bien.
La partie inférieur, ou paume du gant moto
Généralement, la paume est composée d’un cuir ou de tissu plus mince et plus léger. Cette partie maintient le guidon et doit assurer la mobilité de la main, tout en restant confortable et protecteur.
Pour les gants moto en cuir, on privilégie généralement un cuir naturel de chèvre ou de kangourou.
La doublure du gant de moto
La doublure permet d’assurer un meilleur confort au conducteur. La doublure varie en fonction du gant. Elle peut être plus ou moins légère en fonction de si c’est un gant de moto été ou un gant de moto hiver.
Dans les deux cas, elle est prévue pour absorber l’humidité et garder les mains au chaud. Cette partie reçoit également un traitement imperméabilisant contre la pluie et l’eau.
Que ce soit dans un gant en cuir ou un gant de moto en tissu, les matériaux les plus souvent utilisés sont le Gore-Tex et le Thinsulate : léger et performant.
L’armure du gant de moto
L’armure est utilisée pour protéger les mains en cas de chocs ou de chute. Un raclage du gant au sol peut être dévastateur et beaucoup de gants y laissent leur vie, pour sauver la main du conducteur motard.
Pour cette partie, on utilise souvent de la mousse Eva, du polyuréthane thermoplastique, de l’acier, du titane, etc. Tous des matériaux très résistants.
Les fermetures (bracelets) du gant de moto
Les poignets sont la partie la plus critique, car ils exercent la fonction de barrière entre le froid et l’humidité et la main. Un point auquel il faut faire attention quand on achète une paire de gants moto. Pour bien protéger les poignets, les fabricants utilisent souvent des rembourrages ou des renforts spéciaux.
La fixation du gant doit être suffisamment solide pour résister aux chocs et ne pas s’enlever à la moindre chute. Sur certains modèles haut de gamme, on retrouve des dispositifs automatiques, des sangles, des velcro pour le renfort.
Les coutures du gant de moto
Souvent délaissées, les coutures n’en ont pas moins une fonction ultra importante. Elles maintiennent toutes les parties du gant ensemble et permettent qu’il tienne dans le temps et résiste aux coups et chutes.
C’est donc un point stratégique, auquel, malheureusement, les gens ne font pas souvent attention.
Une bonne couture, c’est une couture discrète, mais résistante ! Le mieux : les coutures en kevlar.