Fantic : histoire de la marque

Fantic Motor est une marque italienne qui apparaît en 1968. Elle est créée par Mario Agrati et Henry Keppel-Hesselink qui ont tous deux faits leurs armes chez Garelli. Au départ, l’entreprise construit des véhicules de types cyclomoteurs et petites cylindrées. Le succès se rencontre principalement à l’exportation. Cela dit, elles n’offrent pas beaucoup de puissance puisqu’elles sont équipées de moteurs de tondeuses à gazon Aspera et de mécanique issue de chez Minarelli.

La marque investit dans le secteur de la moto l’année suivante avec la Caballero. Modèle dévoilé au salon de Milan. Elle est tout-terrain et cube à 50. Le modèle s’écoule très bien dans la jeunesse italienne qui connait la démocratisation de la moto. Mais qui se met également à pratiquer l’enduro. Comme la Caballero rencontre beaucoup de succès, Fantic décide d’en faire un modèle sportif. D’où la version de 1974 avec un moteur Minarelli 125cm³. Grâce à ce modèle, la marque peut accéder à la compétition et s’y investit d’ailleurs très vite.

Fantic a une longue histoire en tout-terrain

Déclin et retour sur scène

Fantic aligne des machines dans plusieurs compétitions d’enduro, en Italie et en Europe, dans le trial et l’enduro. Elle emportera même 7 victoires aux Six Days. A côté de ce succès sur les pistes, la marque continue de se développer en créant de nouveaux modèles. On peut citer un chopper façon Harley de 50 cc. Fin des années 70, la marque a d’ailleurs une solide réputation et se place troisième constructeur derrière Piaggio et Garelli. Sauf que les années 80 amènent des difficultés financières, comme pour beaucoup de groupes italiens, d’ailleurs. Ses machines vieillissent, la marque arrête la compétition vu le manque d’intérêt du public. Les modèles prennent un vrai coup de vieux par rapport à une concurrence qui continue d’évoluer.

Malgré un nouveau modèle trial avec un moteur-maison, la marque Fantic finit par mettre la clé sous la porte en 1998.

Pour mieux revenir en 2003 grâce à Federico Fregnan, un passionné d’enduro et de trial. Forcément, la marque ne pouvait revenir que par la Caballero, son modèle-phare. C’est lui, décliné en plusieurs versions, qui doit ramener le public vers la marque et lui faire renouer avec son passé.