Porter un casque relève du bon sens… Tout d’abord parce qu’il est obligatoire dans tous les pays d’Europe, ensuite parce que c’est toujours mieux d’en porter un si on ne veut pas perdre la tête au sens propre ! Qu’on le veuille ou non, le casque protège et amorti les chocs lors des collisions. Certes, il ne garantit pas que vous en sortirez indemne ; mais au moins il protège et a son utilité. Evidemment la protection offerte sera équivalente au prix que vous aurez investi dedans. Et donc à la qualité que vous obtenez en retour. Cependant, sur le marché européen, tous les casques répondent à la norme CE. Vous ne trouverez donc pas dans le commerce (de détails ou sur internet) de contrefaçon bon marché en plastique.
Porter un casque : logique !
L’Etat nous impose de nous protéger car la tête constitue l’organe à la fois le plus fragile et le plus exposé de notre corps… Mais, soyons honnête… Plus que d’accepter ce que l’Etat veut, il s’agit d’une mesure de bon sens pour vous protéger. Là où l’Etat voit un redevable qui lui verse des impôts (pensez à la taxe de circulation, d’immatriculation, les accises de l’essence, etc.), voyer plutôt votre vie. Ne vaut-elle pas l’achat d’un casque ? Et plus encore, ne vaut-elle pas la peine de le porter plutôt que de le laisser au garage ?
Il est donc important de penser à notre santé, notre désir de vivre, etc. Le désir de vivre entier surtout. Car, passé 30 km/h, les chances d’en sortir indemne chutent drastiquement. Une étude a même démontré qu’au-delà de 20 km/h, un coup à la tête laisse d’office une lésion, car le corps ne peut l’absorber… Et puis, il est toujours mieux de se balader en deux-roues qu’en chaise roulante, voire de se faire conduire par un proche ! Ca tombe bien, pour une fois, l’intérêt collectif (celui de l’Etat et de la potentialité d’une nouvelle charge pour la Sécu) rejoint l’intérêt individuel. Porter un casque permet aussi de se protéger !
une protection maximale
Dans la même logique, si on accepte de porter une coque sur le crâne pour notre propre bien, rien ne peut justifier le refus d’une protection maximale ! Et si la protection maximale s’applique à vous, elle doit aussi s’appliquer à votre passager ! Somme toute, les règles imposées par l’Etat ne sont pas si inadéquate à la situation…
Cependant, il existe un débat dans la communauté des motards concernant certains types de casques… Les casques Jet… Il est vrai qu’ils protègent moins parce qu’il n’y a pas de mentonnière. Si vous vous faites faucher de côté ou que vous passez tête la première par-dessus le guidon, c’est le menton qui prendra en premier. Et, il y a de grande chance que vous finissiez défiguré. Mais, sans entrer dans un débat long et sans issue, chaque école a son point de vue sur la question et il est peu probable que vous arriviez à un consensus…
Porter un casque : une mesure obligatoire !
L’article L. 431-1 du Code de la Route impose au pilote et au passager de tout deux-roues motorisé (et quad) de porter un casque homologué.
Cet article a été modifié le 15 janvier 2006 dans le Journal Officiel (décret numéro 2006-46 du 13 janvier 2006). Il précise désormais que le casque devra être « porté et attaché convenablement ».
La loi précise qu’un conducteur contrevenant à ces dispositions se voit retirer trois points sur son permis de conduire. Son véhicule peut être immobilisé, conformément aux dispositions L 325-1 à L 325-3 du même Code de la Route, en plus de l’amende de quatrième classe d’un montant de 135 euros.
Cette sanction s’applique bien sûr en cas de non-port du casque, mais aussi :
- s’il est mal porté (juste posé par exemple)
- pas attaché (jugulaire non fermée)
- s’il est visiblement trop grand
- s’il ne comporte pas les quatre autocollants rétro-réfléchissants
- ou encore s’il n’est pas homologué ECE 22-05
Par ailleurs, en cas d’accident, le motard non casqué verra sa responsabilité engagée en matière d’assurance. Et entraînant une réduction de l’indemnisation pour les blessures. Cette baisse d’indemnisation peut aussi valoir pour un passager non casqué !
Mis à jour le 2023-01-06