Acheter un casque de moto est une question de bon sens. DE ce fait, il ne faut pas laisser place à la précipitation et bien prendre en compte tous les paramètres. C’est ce qui fait d’un achat un bon achat et non pas un objet qu’on rangera dans une armoire. Voilà donc les 10 conseils du Motard pour rentabiliser son achat !
Prendre son temps
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Comme le dit l’adage, acheter un casque ne se fait pas sur un coup de tête. Il faut prendre le temps de réfléchir à ce qu’on veut comme modèle, se renseigner, comparer les marques et les prix ainsi que les modèles entre eux.
La taille
Les casques sont disponible en plusieurs tailles. Pour connaître la sienne, il faut prendre son tour de tête. La taille est fonction de ce tour et il existe des tableaux d’équivalence. Mais bien que tout soit fait pour simplifier la vie, seul un essai véritable du casque permettra de dire s’il flotte ou non.
L’intérieur du casque
Ca peut sembler bête, mais un casque moto se doit d’être confortable. Certains casques possèdent aujourd’hui des mousses intérieures réglables pour améliorer le confort du motard. De plus, il faut faire attention que l’enveloppe maintienne bien la tête et colle bien à la tête. En général, quand ce n’est pas le cas, c’est que le casque n’est pas à la bonne taille.
La jugulaire
Micrométrique, double D ou autre, la jugulaire reste un élément primordial du casque, même si il n’y parait pas… Pourtant, c’est elle qui empêchera le casque de partir en cas de choc ou de chute. Et c’est aussi pourquoi il faut qu’elle soit attachée correctement et bien réglée à la bonne taille. Une fois accrochée, il doit être impossible d’enlever le casque de sa tête. Par contre, il ne faut pas trop la serrer non plus sans quoi le confort peut être remis en question.
Une seconde peau
Le casque, même imposant doit rester une seconde peau. Tout comme la veste et les gants et les bottes. Il ne doit donc jamais être oppressant. Et comme on parle de seconde peau, cela signifie qu’il doit accompagner tous vos mouvements. Quand vous tournez la tête, le casque doit tourner avec. Dans le cas contraire, il est trop grand.
Il faut aussi garder en mémoire qu’un casque évolue et prend la forme de son utilisateur au fil du temps. Un casque trop grand n’y parviendra pas et un casque trop petit se révèlera tout de suite trop serrant. En fin de compte, il est toujours utile d’essayer plusieurs tailles d’un même modèle pour être sûr d’avoir fait le bon choix.
La couleur
Beaucoup de modèles sont commercialisés dans des tons sombres. Du noir et du gris. Mais en réalité, de couleurs vives vous rendent bien plus visibles dans la circulation. Si vous n’avez donc aucune réticence, n’hésitez pas à acheter un casque jaune ou orange fluo qui se verra même dans la pénombre. N’oubliez pas qu’en France, les bandelettes réfléchissantes sont devenues obligatoires.
Les lunettes
Beaucoup de motards portent des lunettes et enfiler un casque est un souci pour chacun d’eux. Il faut enlever sa paire pour enfiler le casque. Avant de les remettre et de conduire avec. Essayer un casque sans ses lunettes se révèle une erreur fatale. En effet, vous testez le caque dans des conditions qui ne sont pas habituelles. N’oubliez donc pas vos lunettes en vous rendant au magasin.
A côté de cela, si retirer vos lunettes vous ennuie, il est tout à fait possible d’opter pour un casque modulable qui permet l’enfilage du casque sans retirer sa paire de lunettes.
Essayer le casque
Savoir si un casque est bon ne peut se faire que d’une seule manière. Il faut le tester. Comme pour des chaussures, il faut faire quelques pas avec et non enfiler et retirer direct.
Une fois sur votre moto, vous le porterez 20, 30 minutes d’affilée voire plus. Il n’y a donc pas de raison que vos tests dans le magasin soient inférieurs à quelques minutes. Un essayage prolongé permet tout de suite de sentir si le casque est mal adapté, trop lourd, trop grand, etc.
La visière
La visière reste un des points incontournables à vérifier avant d’acheter un casque moto. Il existe des visières teintées qui préviennent de l’éblouissement en cas forte luminosité. Mais cela est peu utile en hiver. C’est pourquoi, on suggère de choisir un casque moto pour lequel la visière est interchangeable.
L’homologation
Dernier point et non des moindres, n’achetez jamais un casque qui n’est pas homologué. Théoriquement, vous ne risquez pas grand-chose, car les casques non homologués sont inexistants dans les magasins, mais beaucoup plus fréquents sur internet.
En France, les casques moto doivent être homologués ECE 22/05, ce qui apparaît sur une petite étiquette à l’intérieur du casque de moto. Un chiffre après le E indique le pays où a été passé le test et une lettre indique s’il est homologué jet, modulable ou intégral.