Pas suffisamment de poches dans sa veste ? Besoin d’espace supplémentaire (et facilement accessible) ? Ou besoin d’accéder rapidement et simplement à quelques affaires personnelles ? Alors la sacoche de jambes est faite pour vous ! Si vous ne connaissez pas cet accessoire pour motard, en voici une succincte présentation. Pour faire simple, il s’agit d’une petite pochette qu’il est possible d’attacher à sa cuisse. Un peu à la façon d’un sac banane autour de la taille, mais autour de la cuisse cette fois-ci. Bien sûr, elle n’est pas volumineuse, car elle doit rester pratique. Mais elle suffit, pour un petit prix, d’avoir une poche supplémentaire à portée de main et dans laquelle on sait fourrer une partie de son barda.
A quoi sert une sacoche de jambe ?
Telle est la question que peuvent se poser une série de motards, étrangers à cet accessoire. Pourtant, elle a bel et bien une utilité. En effet, elle prend l’apparence d’un holster et se positionne à mi-cuisse. Grâce à un système d’attaches, soit autour de la taille, soit à la ceinture ou à la cuisse, elle tient bien en place. Positionnée sur la partie supérieure de la cuisse, elle est toujours visible pour le motard. Mieux, il y a accès très facilement, car il s’agit d’un endroit à portée de la main. Combiné à une ouverture facile, tout ce qu’on y dépose est facilement atteignable. Ça peut être son smartphone, ses clés, son portefeuille, etc. Pour un professionnel de la route, c’est idéal pour dégainer et rengainer plusieurs fois par heure. La pochette garde son utilité en cas d’utilisation sporadique également. Ne fut-ce que pour glisser son billet de péage autoroutier, par exemple. Et puis, cela évite de devoir ouvrir sa veste ou retirer ses gants à chaque fois qu’on souhaite prendre quelque chose.
Quels critères respecter pour bien acheter sa sacoche de jambe ?
Avant d’acheter sa sacoche de jambe, il faut réfléchir à ce que l’on va en faire (a priori ranger des affaires) et combien de fois on va l’utiliser. Clairement, les modèles diffèrent selon qu’on compte l’utilise sur base quotidienne ou ponctuellement lors d’un voyage. Et c’est là qu’il faut également avoir une idée des biens qu’on veut y mettre ! Bref, il faut garder à l’esprit quelques points résumés ci-dessous.
- Les affaires qu’on y met : clés, smartphone, portefeuille, voilà en résume ce qu’on y trouvera. Mais il y a de la place pour des choses plus exotiques : tickets de péage, carnet de route ou paquet de clopes. Chacun aura ses propres besoins. Et en fonction de cela, on peut déterminer un volume nécessaire à ladite pochette.
- Le volume : c’est l’un des points cruciaux. Si on peut se fier à la véracité du fabricant quant au volume annoncé. Il faut garder en tête que tout ne sera pas exploitable dans ce volume, car la besace peut être en pointe, pas assez haute, etc. Bref, il faut garder une marge de manœuvre à l’esprit.
- Le mode de fixation : là aussi, chaque fabricant y va de sa méthode. A chacun de décider ce qu’il préfère. On trouve des modèles qui s’accroche au niveau de la ceinture, d’autres qui font le tour de la taille ou qui se serrent à même la cuisse. Comme toujours, il y a des avantages et des inconvénients à chaque méthode.
- Couleur, matériau de fabrication et style : de nombreux fabricants et accessoiristes établis utilisent des matériaux et des couleurs communes. Du gris, du noir, de l’anthracite pour les couleurs et généralement un textile résistant à l’eau ou du faux cuir pour le matériau. Mais le monde ne s’arrête pas là. En effet, certains modèles avec un style plus particulier existent. Et qui ne sont pas nécessairement issu d’un équipementier pour motard. Du coup, on peut très bien se trouver une pochette steampunk ou rétro qui fonctionne parfaitement avec son propre style !
Où acheter une sacoche de cuisse et à quel prix ?
La sacoche de jambe est un accessoire pratique, mais encore peu répandu. Il n’y aura donc pas des dizaines de possibilités pour en acheter. Pour commencer, il y a les différentes concessions et les équipementiers. Clairement, on pourra y trouver quelques références. En tous cas, celle des marques propres en plus de quelques grosses marques. Mais il ne faut pas s’attendre à un choix extraordinaire dans les rayons. A contrario, Amazon va proposer des dizaines de références. Là, il y en aura pour tous les styles, mais on manquera cette possibilité de toucher l’objet et de vérifier si on sait bien y ranger toutes ses affaires… A défaut, il faudra le retourner et en commander un autre. Au passage, il est important de noter que le prix de cet accessoire n’est pas très cher. En moyenne, il faudra compter entre 30 et 50 euros pour un modèle correct. Entendez par là un modèle qui n’est pas un produit blanc proposé par un quelconque vendeur inconnu.
Notre top 3 des meilleures sacoches de jambe
Alpinestars Access Thigh Bag, la sacoche de jambe efficace
Alpinestars n’a pas l’habitude de faire dans la demi-mesure. Aussi, pour son access thigh bag, la marque a choisi un positionnement radical. Elle opte pour un port haut sur la cuisse. Vu que la cuisse y est plus large à ce niveau-là, la marque fait donc également le choix de rendre sa sacoche plus large. Visuellement, c’est très frappant. En pratique, cela ne conviendra pas à tous les motards. Par contre, il faut bien avouer que ce choix, du positionnement et du dimensionnement, se révèle pratique quand on parle de prise au vent. En roulant, même à grande vitesse, on a moins cette impression d’objet dans le flux du vent. L’écoulement est plus facile. Et surtout, on ne ressent pas cette gêne que l’on a avec d’autres modèles concurrents.
Evidemment, cela a un impact sur l’espace intérieur. Il est plus large que haut. Difficile d’empiler des objets, il faudra plutôt les mettre l’un contre l’autre. Et encore… Cela étant, la sacoche Alpinestars doit rester ce pour quoi elle est prévue. Y mettre 2-3 objets essentiels. Ce n’est pas un sac à dos de rechange.
Au final, il faudra simplement réfléchir un peu à la disposition des objets lors des premières fois, puis ce sera un automatisme.
Notons également, pour la parfaite information, que le modèle dispose de deux coloris.
Parlons aussi de la méthode pour l’accrocher. Elle est livrée avec un système de sangles. L’une s’attache à la taille, l’autre au niveau de la jambe. Le modèle se positionne aussi bien à gauche qu’à droite, ce qui n’est pas le cas pour tous les modèles. En outre, le système de serrage s’adapte à toutes les morphologies.
Enfin, les tirettes sont déperlantes. Permettant ainsi de garantir un transport au sec des affaires glissées à l’intérieur de la sacoche.
Les plus :
- Grande capacité
- Étanchéité
- Format
Les moins :
- Encombrante en marchant
- Espace intérieur déconcertant
Bagster D-Line, sa polyvalence avant tout
Ce qui fait l’intérêt du Bagster D-Line, c’est qu’il n’est pas spécifiquement conçu pour s’attacher uniquement à la jambe. En effet, le fabricant promet également de pouvoir l’attacher à son bras, à son avant-bras. Sauf que c’est uniquement pour les droitiers, puisque les sangles ne permettent pas de l’accrocher à gauche.
Placer l’étui sur le bras, c’est pouvoir avoir à porter du regard son écran. Et oui, car la pochette dispose d’un atout difficilement négligeable : un écran transparent. Ainsi donc, il est possible de positionner un smartphone à l’intérieur et pouvoir suivre ce qui se passe sur l’écran tout en roulant. Pratique si on utilise Maps ou Waze. Mais légèrement dangereux si on a tendance à être déconcentré.
Toujours est-il que c’est un atout qui n’est pas du tout à mettre de côté. Loin de là !
Cela étant, le système de fixation est également très pratique. Aussi bien quand on le place sur la jambe que sur l’avant-bras. Seul bémol notable : si le motard a des avant-bras fluets ou minces, il aura plus de mal à faire tenir la sacoche en place. En effet, les sangles ne sont pas assez longues que pour s’adapter à toutes les morphologies.
Au niveau du contenu, la sacoche permet un accès facile aux 6 compartiments qu’elle contient. Cela dit, il n’y a pas beaucoup d’espace et la place est comptée pour chaque objet.
Enfin, cerise sur le gâteau, Bagster propose en accessoire, compris, une housse de protection pour la pluie.
Les plus :
- Nombreux compartiments
- Fenêtre transparente
- Discrétion
Les moins :
- Sanglage au bras
- Volume limité
- Astucieuse et facile à attacher, la sacoche de jambe DAILY LINE vous permet d'avoir à portée de main votre portefeuille, cartes, téléphone ou clés.
Shad SL04, tout dans la forme
A l’instar du modèle d’Alpinestars, Shad travaille également la forme de sa sacoche. Par contre, ici pas question de proposer un modèle tout en largeur. On opte plutôt pour une forme de goutte, large en haut et plus étroite dans le bas. Etrangement, cela épouse parfaitement la forme de la cuisse. Pour le plus grand bonheur du motard. Aucune gêne ressentie, une sensation de naturel au plus haut point. Et aucune impression de prendre le vent et d’avoir une jambe qui part en arrière sous la pression de l’air et de son écoulement. Pour la répartition du poids, c’est également optimal. Le poids se répartir bien sur l’ensemble de la cuisse.
Cela dit, ce n’est pas sans inconvénient. Avec sa forme spéciale, le placement des objets à l’intérieur doit se réfléchir. Il faut un peu d’ingéniosité pour en tirer le maximum. Grâce à un tet, on sait qu’on peut y placer portefeuille, smartphone et clés. Mais cela peut être un peu limite pour certaines personnes. Dès lors, l’option de la Shad SL05 est sans doute une meilleure alternative d’achat.
Enfin, il faut souligner que la tirette court sur tout le long de la sacoche de jambe. L’accessibilité à son contenu est sans pareil !
Les plus :
- Discrétion
- Accessibilité
- Aspects pratiques
Les moins :
- Volume utile
- Pas prévu pour les gauchers
- Accessoire de voyage Shad pour scooter et moto.
- Basé à Barcelone, SHAD, a commencé à produire des accessoires pour deux roues en 1973. Aujourd'hui, Shad compte parmi les plus grands fabricants de porte-bagages, topcases, bancs et autres accessoires pour moto et scooter. Depuis lors, des articles de voyage pour l'extérieur et le suivi sont proposés.
Mis à jour le 2023-01-06