Le tear off, c’est synonyme de motocross. Une pratique passionnante, un peu trop méconnue, mais qui nécessite aussi certains équipements particuliers. On pense souvent au casque spécialement conçu pour le cross, mais il y a aussi le masque et le tear off, une languette de plastique que l’on peut retirer de son masque pour améliorer sa vision. Voici donc quelques infos qui permettront de faire le bon choix quand il faudra refaire son stock !
Pourquoi porter un tear off ?
Il n’existe aucune obligation légale qui impose de placer des tear off sur son masque quand on fait du MX. Mais pour celui qui en a fait quelques fois, l’usage est tout à fait justifié. Et tant pis si les écolos trouvent cela pas très écolo justement. Il est question de conserver une bonne vision entre les éclaboussures de boue et la poussière. Et pour cela, un petit bout de plastique amovible est idéal. Le tout est de ne pas le jeter en pleine nature, d’autres solutions existent !
Placer un tear off sur l’écran de son masque permet de renouveler l’écran du masque quand il le faut et de retirer au passage tout ce qui gêne la vue et une vision correcte. Car une vision diminuée ou problématique peut engendrer de graves risques pour la sécurité. En particulier quand on roule hors-piste ou sur des sentiers.
Grâce à lui, il ne faut donc plus s’arrêter pour nettoyer son écran durant sa balade.
Comment fonctionne un écran tear off pour motocross ?
En motocross, pas de visière au casque, on porte un masque. Et comme c’est une pratique salissante, le masque se salit vite. A cause de l’eau, de la poussière, de la boue, des pierrailles, etc. En bref, le masque est mis à rude épreuve.
On pourrait facilement utiliser deux ou trois masques en une session, mais cela revient vite cher. La solution pas chère est d’investir dans des tear off. Ils se vendent par paquet. A moins de pratiquer tous les jours, on a ainsi un stock pour plusieurs mois.
Le tear off est une fine feuille de plastique, généralement en polycarbonate. Il a aussi une forme assez universelle qui s’adapte à la plupart des marques de masques.
Il existe deux grands systèmes :
- Le tear off : la feuille de plastique joue l’intermédiaire entre le masque et l’environnement. Une fois sale, on l’arrache. D’où son nom, tear off signifie arracher / retirer en anglais . Ensuite, le masque est comme neuf.
- Le roll off : un boîtier se place sur le côté du masque. Avec un levier ou une tirette, on enroule le film plastique pour enlever la partie salie.
Les deux sont pratiques. Le roll off s’avère plus économe sur le long terme, mais le tear off est moins cher à l’achat.
Quels critères surveiller avant d’acheter son écran tear off ?
Il y a plusieurs critères qui jouent à l’achat de ce type de produit. Le prix ne fait pas tout, mêle avec promo ou réductions. Pour un confort optimal, il y a également quelques autres paramètres.
- L’optique : il est crucial que la bandelette en plastique que vous ajoutez ne gêne pas votre vision. Avec ou sans, la visibilité du motard doit rester identique. Il faut donc faire en sorte, quand on choisit son produit, que son champ de vision ne soit pas gêné ou obstrué par cet élément. Si c’est le cas, passez votre chemin. Il existe bien d’autres marques qui s’adapteront à votre masque et votre morphologie
- Confort : une bonne protection d’écran, c’est celle qui est présente, mais qui ne se voit pas. Elle doit donc s’adapter au masque de motocross et au casque de motocross. En cas de gêne, mieux vaut changer de produit.
- Protection : la protection doit être optimal. Pas question, qu’une seule partie de l’écran soit protégée. En général, le tear off est fabriqué en plastique, du polycarbonate le plus souvent. Il possède une bonne résistance aux chocs.
- La largeur du Roll off : au cas où vous optez pour un roll off, faites attention à la largeur de la bande. Ici aussi, c’est une question de visibilité.
Derniers conseils
Cette bande en plastique peut souffrir de l’humidité. Pour éviter la formation de buée, il est possible d’employer un spray antibuée.
Par essence, c’est un produit jetable. Ne prolonger donc pas sa vie au-delà du raisonnable. Une fois abîmé, rayé ou griffé, il faut en changer. Idem s’il a viré de teinte. Il n’est pas rare, en compétition, d’en porter plusieurs pour pouvoir les décoller au fur et à mesure de l’avancée de la course.
Mis à jour le 2023-01-06