L’impression 3D n’est pas une nouveauté. Sauf lorsqu’elle s’applique directement à la création d’un châssis en une pièce et utilisé.
Car c’est cela le principal intérêt de cette nouvelle. La pièce conçue de la sorte est utilisée en Moto3, sur une vraie moto qui participe à de vraies courses. Ce n’est donc pas un prototype ou une démonstration de ses capacités techniques pour un constructeur.
Ce type de démonstration avait déjà été réalisée par BMW il y a quelques années. La marque allemande avait créé en impression 3D un bras oscillant en aluminium, mais ce dernier n’avait jamais été monté ni utilisé.
Dans ce cas-ci, ce sont des chercheurs espagnols qui se sont attelés à la tâche, avec le soutien du groupe sidérurgique ArcelorMittal.
L’intérêt de cette méthode réside dans la capacité à limiter le poids du châssis tout en conservant ses caractéristiques structurelles. Il n’est ni moins robuste, ni moins résistant. Par contre, il est creux, possède des dimensions optimisées et ne pèse que 3,8 kg contre 7 kg pour un châssis conventionnel en acier et 5kg pour un châssis en aluminium.
On le sait tous, le gain de poids permet d’obtenir de meilleures performances sur piste. Transcrit à l’échelle industrielle, ce sont des réductions de coûts gigantesques pour les manufacturiers.
Nul doute donc, que si cet essai se transforme, plusieurs marques de moto seront intéressées par cette technologie.