Les règles concernant la pression des pneus en compétition moto, notamment en MotoGP, sont strictement régulées pour assurer la sécurité des pilotes et l’équité de la compétition. Ces règles visent à maintenir une pression optimale pour éviter les accidents. Perte d’adhérence, par exemple. En course circuit, faire varier la pression des pneus joue sur le grip de la gomme. En général, les pilotes, même amateurs, vont sous-gonfler leurs pneus sur circuits. Cela offre un meilleur grip à froid. Une fois le pneu chaud, la pression interne n’est pas excessive, limitant l’usure… Et la perte d’adhérence. Ce type de règle garantit aussi que toutes les équipes respectent des standards de performance équitables.
Pression minimale et maximale
En MotoGP, la pression minimale des pneus est définie par le fournisseur officiel, Michelin. Pour 2024, les pressions minimales varient légèrement selon les circuits et les conditions de course :
- Pression minimale du pneu avant : Environ 1,88 bar.
- Pression minimale du pneu arrière : Généralement 1,7 bar.
Les pneus doivent respecter la pression minimale pour au moins 60% de la distance d’une course de plus de 15 tours. Dans les courses sprint, c’est ramené à 30% de la distance.
Comment surveiller cela ? C’est simple. Tous les pneus de MotoGP sont équipés de systèmes de surveillance de la pression (TPMS) spécifiques. Ces systèmes fournissent des données en temps réel aux équipes et aux officiels.
En cas de non-respect de ces seuils, des sanctions sont appliquées. Cela inclut des pénalités de temps allant jusqu’à 16 secondes en Grand Prix !
Obliger les teams à respecter ces règles permet de limiter les accidents liés à ce paramètre. une pression trop élevée réduit la surface de contact du pneu avec la piste. Du coup, il y a moins d’adhérence et plus de risques de chutes au moment du freinage et en angle dans les virages.
A l’inverse une pression trop basse abîmera les pneus. Plus d’usure signifiant davantage de passage au pit. Pour les teams en compétition, ce sont autant de secondes de perdues. Plus important, un pneu qui s’use vite, c’est de la gomme qui reste sur le circuit, diminuant l’adhérence pour les autres pilotes.
Quels impacts sur la compétition ?
Ces régulations peuvent influencer la stratégie des équipes. La gestion de la pression des pneus doit tenir compte de nombreux facteurs imprévisibles. Par exemple, les variations de température et les dynamiques de course.
Les règles de pression des pneus en MotoGP sont essentielles pour la sécurité et l’équité de la compétition. Le respect de ces règles nécessite une attention constante et une adaptation rapide aux conditions changeantes de la course.
Mis à jour le 2023-01-06