Les petites routes de campagne sont souvent les plus mortelles. Là où certains pointent un 130 km/h excessif sur les autoroutes pointent également le 80 sur les départementales. C’est pour cette raison que le 80 km/h a été généralisé. D’un coup, on remplaçait les panneaux de limitation et les automobilistes perdaient 10 km/h. Pour les habitants ruraux, et plus généralement pour ceux qui empruntent les départementales, c’était un coup dur. Mais c’était sans compter les élus locaux. En effet, proches du peuple et connaissant leur territoire, ils ont voulu nuancer cette réforme. C’est pourquoi, certains départements autorisent à nouveau de rouler à 90 km/h sur leurs routes départementales. Le Tarn-et-Garonne en fait-il partie ? Et peut-on réellement refaire du 90 km/h avec sa moto où on a envie ?
Le 90 km/ h est-il autorisé sur les départementales du Tarn-et-Garonne ?
Une bonne moitié des départements n’a pas encore opté pour un retour au 90 km/h. Le Tarn-et-Garonne en fait partie. Il y a une volonté de respecter la loi française, sans doute. Mais on y retrouve aussi une forme d’attentisme. Selon la sécurité routière, l’abaissement de la limitation à 80 km/h est bénéfique. Elle permet de sauver des vies, mais également d’économiser de l’essence et de l’usure. Un argument de poids pour certains élus locaux, dont la population souffre des crises mondiales successives. Cela étant, rien n’est fix dans le marbre. Il est donc tout à fait possible de voir un changement se produire dans les années à venir avec un retour partiel ou complet aux 90 km/h sur certains axes.
Avantages et inconvénients de cette mesure
Diminuer ou relever la vitesse sur les départementales, c’est un sujet quelque peu politique. Chacun y va de ses arguments. Mais lorsqu’on interroge les premiers concernés, les travailleurs, ceux-ci sont mitigés sur la réforme. On peut rouler à 90 km/h et ne pas être un danger, comme on peut être un danger à 50 km/h. Tout est question d’appréciation. C’est aussi ce qu’ont pensé certains élus en décidant de revenir aux 90 km/h sur leurs routes départementales. Près de la moitié des départements ont déjà franchi le pas, en partie ou totalement. En effet, parfois, il ne s’agit que d’adapter certains tronçons plus sûrs et de conserver les trajets les plus à risque à 80 km/h. C’est peut-être là le bon sens dont il faut faire preuve. Adapter la vitesse aux conditions de la route, et sensibiliser les automobilistes et motards à cette thématique.