Quand on veut se balader à moto, on opte généralement pour les routes de campagne. Il faut dire que rien ne vaut les virages et petites roues pour avoir le sentiment d’être libre. Sauf que depuis quelques années, il y a eu du changement. Oui, nous parlons du fameux passage du 90 km/h au 80 km/h sur les routes départementales. Cela n’a peut-être l’air de rien, mais pour beaucoup cela signifie beaucoup. C’est une poignée qu’on essore moins, c’est une sensation de vitesse qu’on perd. Bien sûr, tous les départements n’ont pas été d’accord. C’est pourquoi, certains départements sont revenus en arrière. Est-ce le cas pour Paris ? c’est ce qu’on va découvrir. Toujours est-il que pour les motards en balade, comme pour les travailleurs, le 90 km/h sur les départementales jouent sur le sentiment de liberté.
Le 90 km/ h est-il autorisé sur les départementales du Paris ?
Une bonne moitié des départements n’a pas encore opté pour un retour au 90 km/h. Paris en fait partie. Il y a une volonté de respecter la loi française, sans doute. Mais on y retrouve aussi une forme d’attentisme. Selon la sécurité routière, l’abaissement de la limitation à 80 km/h est bénéfique. Elle permet de sauver des vies, mais également d’économiser de l’essence et de l’usure. Un argument de poids pour certains élus locaux, dont la population souffre des crises mondiales successives. Cela étant, rien n’est fix dans le marbre. Il est donc tout à fait possible de voir un changement se produire dans les années à venir avec un retour partiel ou complet aux 90 km/h sur certains axes.
Avantages et inconvénients de cette mesure
Diminuer ou relever la vitesse sur les départementales, c’est un sujet quelque peu politique. Chacun y va de ses arguments. Mais lorsqu’on interroge les premiers concernés, les travailleurs, ceux-ci sont mitigés sur la réforme. On peut rouler à 90 km/h et ne pas être un danger, comme on peut être un danger à 50 km/h. Tout est question d’appréciation. C’est aussi ce qu’ont pensé certains élus en décidant de revenir aux 90 km/h sur leurs routes départementales. Près de la moitié des départements ont déjà franchi le pas, en partie ou totalement. En effet, parfois, il ne s’agit que d’adapter certains tronçons plus sûrs et de conserver les trajets les plus à risque à 80 km/h. C’est peut-être là le bon sens dont il faut faire preuve. Adapter la vitesse aux conditions de la route, et sensibiliser les automobilistes et motards à cette thématique.